Content to Commerce: 5 takeaways du Festival of Media Global 2013

Fin avril, Montreux accueillait un événement d'exception, de l'ordre de LeWeb mais dans l'industrie des médias: le Festival of Media Global 2013 avec pour thématique cette année "Content to Commerce". [...]

Fin avril, Montreux accueillait un événement d'exception, de l'ordre de LeWeb mais dans l'industrie des médias: le Festival of Media Global 2013 avec pour thématique cette année "Content to Commerce".

Fin avril, Montreux accueillait un événement d’exception, de l’ordre de LeWeb mais dans l’industrie des médias: le Festival of Media Global 2013 avec pour thématique cette année « Content to Commerce ».

« Quel est le point de vue des CMOs au sujet du monde digital? », telle est la question avec laquelle je m’y suis rendue. Le public était particulièrement select puisque le parterre était composé des dirigeants de grands groupes internationaux (Intel, Visa, Tesco, Selfridges, Unilever, Nestlé, Netflix…), de la C-suite des plus grands groupes mondiaux de broadcasters et media owners (Viacom, Linkedin, Facebook, Twitter, Buzzfeed…) et une armada de sociétés spécialisées dans la recherche marketing, la recherche média, agences médias et agences créatives telles que Comscore, SayMedia, ZenithOptimedia, HavasMedia, CP+B.

Avant de passer aux cinq éléments-clé de cette conférence. Un petit rappel de ce à quoi ressemble le monde de la consommation dans les années ’10:

Aujourd’hui, les consommateurs:

  • Ne suivent pas un chemin linéaire vers l’achat
  • Partagent l’information et interagissent avec les marques de différentes façons
  • Expérimentent les marques en magasin, par le bouche à oreille, en utilisant les médias sociaux, des applications mobiles et autres = multiplication des touchpoints
  • Ont des attentes différentes

D’un point de vue des marketeurs, ces conditions impliquent:

  • D’avantages d’opportunités pour engager et influencer
  • Plus de complexité à comprendre comment la dynamique du marché fonctionne (touchpoints, contexte, etc.)
  • Une activation plus rapide (moins d’intermédiaires) et plus précise (big data, algorithme)

1. More is more
Gian Fulgoni, executive chairman et co-fondateur de comScore démontre que les technologies digitales (ah la grande peur qui existe à chaque ère: la radio tuera la presse, la TV tuera la radio, etc.) et l’usage multi-plateformes ne cannibalisent pas vraiment le temps passé à consommer du contenu – ce que Fulgoni nomme ici médias au sens large. Au contraire, plus les utilisateurs consomment de contenu via divers canaux (TV, PC/Laptop, mobile, tablette), plus ils passent de temps à consommer du contenu. La raison est simple: 1) les écrans alternatifs sont additionnels et ne s’excluent pas; 2) la consommation multi-plateformes simultanée est « The New Normal ». Evidemment cette exposition « augmentée » est une opportunité pour la monétisation:

There are two emerging ways that value is being created in the Brave New Digital World:
1) Multi-plateform media usage is creating new monetization opportunities. 2) The power of targeted digital advertising is driving growth.

2. Big data = Big conversations
A la question, « Qu’est-ce que le big data? » Andy Brown de Kantar Media explique que le défi actuel n’est pas de collecter les data, ni de les agréger, mais de savoir analyser cette masse d’informations et de pouvoir concrètement les utiliser pour améliorer le business. Il met aussi tout le monde d’accord au sujet des big data – beaucoup en parlent, peu le font!

3. Content isn’t king, conversation is king
Daniel Roth, Executive Editor chez Linkedin explique comment le réseau social ajoute sa pierre à l’édifice branlant du monde de l’édition. Sans créer de réelle disruption, Linkedin propose un lien pertinent entre les éditeurs avide de faire connaître leurs contenus et des utilisateurs qualifiés par leur profil (industrie, expertise, intérêt). Grace à son algorithme, Linkedin propose une curation de contenu personnalisée et réduit le chemin entre un article et son lecteur.

4. Le panier d’achat devient mobile
Pour Peter Williams de Selfridges, les attentes des consommateurs vis-à-vis des commerces de détail ont changé. Selfridges est passé de prêt de 300 magasins à 150 magasins et un site de e-commerce. Les consommateurs s’attendent désormais à trouver en ligne tout ce qui est référencé dans un magasin physique. Pour l’entreprise, il est moins couteux de mettre en place et d’articuler une proposition de valeurs sur son canal de vente en ligne. La marque a mis en place un système propre à satisfaire la vie stressante de ses clients: un client = des points de livraison multiples à choix. Cela me rappelle que LeShop teste actuellement un nouveau mode de livraison Rail à Lausanne et Zurich, sous forme de pick-up à la gare. Bref, le futur des détaillants est de s’adapter aux nouveaux modes d’achat et aux comportements du consommateur qui est toujours plus en contrôle.

5. Social + seamless = Omni-commerce
Kevin Burke, CMO core products de VISA, explore l’évolution du commerce. Et pose la définition de ce qu’il appelle l’Omni commerce. Selon Burke: « Omni commerce is a total convergence of commerce across physical, digital and social dimensions that provides a consumer-centric, intelligent and seamsless experience for consumers. Omni-commerce will redefine the consumer experience based on three principles: people power, intelligent communication, seamless experiences ».

A voir la vidéo : VISA Omnicommerce. Malheureusement l’embedding n’est pas autorisé par l’auteur.

Nous avons pris quelques photos durant les 2 jours de la conférence. Retrouvez les photos du Festival of Media Global 2013 sur notre compte Flickr.

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Chaque année, le Festival of Media Global rassemble des centaines de dirigeants des médias du monde entier pour un événement destiné à relever les défis auxquels l’industrie fait face, identifier les forces qui façonnent l’avenir et reflètent les nouvelles opportunités pour une communication innovante et efficace. Cet événement réunit les experts dans les domaines du contenu, du commerce, du comportement des consommateurs et de la créativité. 

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